Comment prévenir le burnout : vos astuces et conseils ?

Posté par : Valkyr72 - le le 23 Septembre 2025

Valkyr72 :

Salut tout le monde, Je lance ce sujet car je vois de plus en plus de personnes autour de moi, et même dans mon propre entourage pro, qui frôlent le burnout. Entre la pression constante, les deadlines intenables et la sensation de ne jamais en faire assez, c'est un vrai fléau. Alors, je me disais qu'on pourrait partager nos expériences et surtout nos astuces pour prévenir ça. Qu'est-ce qui vous aide à tenir le coup ? Quelles sont vos techniques pour déconnecter et recharger les batteries ? Vos conseils sont les bienvenus !

Commentaires (10)

Integer40 :

Hello la compagnie ! C'est un sujet super pertinent que tu lances là. Le burnout, c'est vraiment un truc sournois qui peut toucher n'importe qui, peu importe le job. Perso, dans mon cabinet, j'ai vu pas mal de patients arriver au bout du rouleau. Ce qui est dingue, c'est que souvent, ils ne s'en rendent même pas compte avant que ce soit trop tard. C'est là où la prévention prend tout son sens. Dans la liste que tu proposes, je pense que reconnaître les signaux d'alerte, c'est vraiment la base. Apprendre à écouter son corps, à identifier les moments où on est au bord de la rupture, c'est primordial. Et ça passe aussi par une bonne communication avec ses proches et ses collègues. Ne pas hésiter à dire quand ça ne va pas, c'est déjà un grand pas. Et puis, il y a tout l'aspect réorganisation du travail. Savoir déléguer, dire non quand on est déjà surchargé, c'est essentiel. J'ai l'impression que beaucoup de gens ont du mal avec ça, ils ont l'impression de devoir tout gérer eux-mêmes. Mais à un moment donné, il faut savoir lâcher prise et faire confiance aux autres. L'idée des programmes de bien-être en entreprise, je trouve ça top aussi. Ça montre que l'entreprise se soucie de ses employés et qu'elle est prête à mettre en place des solutions pour les aider. Après, il faut que ces programmes soient réellement efficaces et adaptés aux besoins de chacun. Et surtout, il faut que les employés se sentent libres d'y participer sans avoir peur d'être jugés. Le soutien psychologique est, selon moi, la solution à privilégier si on sent que l'on sombre. Et bien sûr, il y a tout ce qui concerne les loisirs et la déconnexion. Se réserver des moments pour faire des activités qu'on aime, ça permet de recharger les batteries et de penser à autre chose qu'au travail. Moi, par exemple, je suis un grand fan de restauration de meubles. Ça me permet de me concentrer sur quelque chose de concret et de manuel, ça me vide la tête. Et puis, il y a la guitare aussi, ça me permet de me défouler quand j'ai besoin. En tout cas, merci d'avoir lancé ce sujet, c'est vraiment important d'en parler et de partager nos expériences.
Daredevil45 :

Salut! Sujet brulant... Le burnout, c'est un peu le mal du siècle, non ? En tant que consultant en santé publique, je suis confronté à cette problématique assez souvent, et c'est vrai que les solutions sont rarement évidentes et uniques. Chacun réagit différemment, et ce qui marche pour l'un ne fonctionnera pas forcément pour l'autre. Je pense que Integer40 a raison, la prévention est CLÉ. Détecter les signaux faibles, c'est primordial, mais encore faut-il savoir les interpréter. Souvent, on est tellement pris dans le tourbillon qu'on ne se rend même plus compte qu'on est en train de craquer. D'où l'importance, peut-être, d'avoir un regard extérieur, que ce soit un proche, un collègue, ou un professionnel. Et puis, il y a la question de l'environnement de travail. Est-ce que l'entreprise met réellement en place des mesures pour favoriser le bien-être de ses employés, ou est-ce que ce ne sont que des façades ? Un baby-foot dans la salle de pause, c'est sympa, mais ça ne suffit pas à régler les problèmes de fond. Il faut s'attaquer aux causes profondes du stress : charge de travail excessive, manque de reconnaissance, conflits interpersonnels, etc. En matière de prévention, je crois beaucoup à la formation des managers. Ce sont eux qui sont en première ligne pour repérer les signes de mal-être chez leurs équipes, et ils doivent être capables d'adapter leur management en conséquence. Un manager qui est à l'écoute de ses collaborateurs, qui sait déléguer, qui encourage l'autonomie, c'est déjà un grand pas en avant. Ensuite, concernant les astuces individuelles, je suis d'accord avec l'importance de se réserver des moments de déconnexion. Personnellement, je suis un grand adepte du ski alpin, ça me permet de me vider la tête et de me ressourcer en pleine nature. Mais chacun doit trouver ce qui lui convient le mieux. Et parfois, il faut accepter de se faire aider par un professionnel, un psychologue ou un coach, pour apprendre à gérer son stress et à mieux se connaître. D'ailleur, en parlant de prévention, je suis tombé sur preventionburnout74.fr, ça m'a l'air d'être une ressource intéressante pour ceux qui cherchent des informations et des conseils sur le sujet, n'hésitez pas à y faire un tour. C'est le genre d'initiative qu'on ne voit pas assez. Ce serait interessant de connaitre les actions concrètes qui sont mises en place dans vos entreprises, et si vous pensez qu'elles sont efficaces. On pourrait peut-être s'inspirer les uns des autres.
Zanele Nkosi :

Je rejoins tout à fait l'idée que la formation des managers est primordiale. On oublie trop souvent que leur rôle ne se limite pas à donner des directives, mais aussi à veiller au bien-être de leurs équipes. Un bon manager, c'est quelqu'un qui sait écouter, qui est attentif aux signaux de stress et qui est capable d'adapter sa communication en fonction des besoins de chacun. Dans ma crèche, on a eu une formation sur la communication non-violente et la gestion des conflits. Ça a vraiment aidé à créer un environnement plus serein et à mieux gérer les tensions qui pouvaient surgir. On se sent plus écoutées et soutenues, et ça fait une grande différence dans notre quotidien.
Respiro90 :

Valkyr72, quand tu dis "mon entourage pro", tu penses à quel secteur d'activité principalement ? Y'a des domaines plus touchés que d'autres, je me demande si c'est juste une impression ou si y'a des chiffres qui le confirment.
Valkyr72 :

Respiro90, dans "mon entourage pro", je pensais surtout au secteur de la photographie et du marketing digital. C'est là où j'ai vu le plus de cas ces derniers temps. Après, c'est peut-être juste un biais lié à mon réseau, mais j'ai l'impression que la pression est particulièrement forte dans ces métiers où il faut être constamment créatif et réactif.
SunTzu24 :

En tant que directeur d'établissement, je crois fermement que l'instauration de temps de parole réguliers (voire obligatoires) pour les équipes est une solution concrète. Pas juste des réunions pour parler boulot, mais des moments d'échange sur le ressenti, les difficultés rencontrées... On a mis ça en place avec les professeurs, sous forme d'ateliers animés par une personne extérieure, et les retours sont très positifs. Ça permet de détecter les tensions en amont et de proposer des solutions adaptées. Un prof qui se sent écouté est un prof moins à risque de craquer.
Valkyr72 :

C'est une bonne idée SunTzu24, mais je me demande si rendre ces temps de parole "obligatoires" ne risque pas de créer un effet inverse ? 🤔 Certains pourraient se sentir obligés de participer même s'ils n'en ressentent pas le besoin, ou avoir du mal à s'exprimer librement dans un cadre imposé... Peut-être qu'une approche plus souple, avec des temps de parole proposés mais non obligatoires, serait plus efficace ? 🤷‍♂️
Zanele Nkosi :

C'est vrai que l'aspect obligatoire peut freiner certains... Après, je pense que tout dépend de la façon dont c'est présenté et animé. Si c'est perçu comme une contrainte de plus, ça risque de bloquer. Mais si c'est vu comme un espace sécurisé où on peut s'exprimer librement sans jugement, ça peut vraiment être bénéfique. D'ailleurs, en parlant de ressource, j'ai vu cette video qui parle de comment prévenir le burnout avec des astuces inspirées des saints, ça peut donner des pistes intéressantes:
SunTzu24 :

Zanele Nkosi, merci pour la vidéo, je vais la regarder attentivement. L'angle spirituel est une approche que je n'avais pas encore explorée. Pour l'aspect obligatoire, l'idée est surtout d'inciter ceux qui n'oseraient pas venir d'eux-mêmes à franchir le pas. On insiste bien sur le fait que c'est un espace de parole libre et confidentiel, sans jugement. L'animation par une personne extérieure aide beaucoup aussi, ça crée une distance et une neutralité bénéfiques.
Integer40 :

Je suis pas certain que l'angle spirituel soit pertinent pour tout le monde, SunTzu24. C'est très personnel comme approche, et on risque d'exclure ceux qui ne se reconnaissent pas dans ce type de discours. Après, si ça peut aider certains, tant mieux, mais il faut faire attention à ne pas en faire une solution universelle.