Quelles sont les études et les formations nécessaires pour devenir ostéopathe pour animaux ?

Posté par : Dyster - le le 15 Avril 2025

Dyster :

Je me demandais, en fait, si le parcours pour devenir ostéo animalier est standardisé. Est-ce qu'il y a des prérequis spécifiques, genre un diplôme dans le domaine médical ou vétérinaire, ou est-ce que c'est ouvert à d'autres profils ? 🤔 Et quelles sont les écoles ou formations les plus reconnues dans ce domaine ? J'imagine que la qualité de l'enseignement doit varier pas mal... 🐴🐕🐈 J'aimerais bien avoir une idée précise des étapes à suivre et des compétences à acquérir. Merci d'avance pour vos éclaircissements ! 🙏

Commentaires (18)

Patch Adams :

C'est une excellente question ! Quand tu dis "ostéoanimalier", tu penses à quelle sorte d'animaux en particulier ? Parce que j'imagine que les besoins et les spécificités doivent varier pas mal selon qu'on parle de chevaux, de chiens, ou d'autres espèces, non ? 🤔 Ca pourrait aider à préciser les infos sur les formations adaptées.
Dyster :

Bonne remarque. Je pensais surtout aux chiens et aux chats, vu que c'est les animaux de compagnie les plus courants. Mais c'est vrai que pour les chevaux, ça doit être différent.
Robin des Bois 2.041 :

Oui, c'est sûr que pour les équidés, c'est souvent un cursus à part, plus axé sur la biomécanique du cheval de sport ou de loisir. D'ailleurs, il existe des formations spécifiques pour les maréchaux-ferrants qui veulent se spécialiser en ostéo, vu qu'ils ont déjà une bonne connaissance de l'anatomie et des aplombs. Ça peut être une voie intéressante si on vient pas du milieu médical à la base.
Docteur Maboul24 :

C'est un point pertinent soulevé par Robin des Bois 2.041, surtout concernant les maréchaux-ferrants. 👍 Ça me fait penser à une étude que j'ai lue récemment (pas directement sur l'ostéo animalier, mais connexe). Elle montrait que les personnes ayant déjà une formation technique ou manuelle (comme les maréchaux, mais aussi les kinésithérapeutes par exemple) avaient une courbe d'apprentissage plus rapide dans des domaines comme l'ostéopathie, grâce à une meilleure compréhension de la biomécanique et de l'anatomie. En parlant de cursus à part, et pour rebondir sur ce que disait Dyster au début, il est certain qu'il faut distinguer les approches selon les espèces. Un chat n'est pas un chien, et encore moins un cheval ! 🐴 D'ailleurs, le RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) mentionné dans les données complémentaires reconnaît plusieurs certifications dans le domaine de l'ostéo animalier, mais elles sont souvent spécifiques à une espèce ou à un groupe d'espèces. Par exemple, on peut trouver des formations RNCP de niveau 6 (Bac+3/4) spécialisées pour les équidés, et d'autres pour les animaux de compagnie. Il est important de bien vérifier la pertinence de la certification par rapport à l'espèce sur laquelle on souhaite travailler. Sinon, on risque de se retrouver avec un diplôme joli mais peu utile pour sa pratique quotidienne. 📚 Et pour ceux qui envisagent cette voie, les données indiquent que les honoraires varient pas mal. C'est un facteur à prendre en compte, surtout au début. Il faut aussi penser à l'inscription au RNA (Répertoire National des Entreprises) après l'examen du CNOV (Conseil National de l'Ordre des Vétérinaires), car elle est indispensable pour exercer légalement. 🤔 Bref, c'est un métier d'avenir, certes, mais ça demande une préparation rigoureuse et une bonne connaissance du cadre réglementaire.
Dyster :

Merci Docteur Maboul24 pour ces infos complètes ! 👍 Effectivement, l'histoire des certifications RNCP spécifiques à chaque espèce, c'est un point à ne surtout pas négliger. On pourrait vite se faire avoir en pensant qu'une formation généraliste suffit... 😬 Et l'inscription au RNA après le CNOV, c'est bon à savoir pour éviter les mauvaises surprises ! 😉
MagmaSpirit96 :

En parlant de kiné, je me demande si y'a des passerelles pour les infirmiers aussi. J'ai un collègue qui s'est reconverti comme ça, mais en ostéo humain. Sinon, pour revenir au sujet principal, bien noté pour les formations RNCP par espèce, c'est un peu comme les vaccins, faut le bon pour le bon animal quoi.
Daredevil45 :

MagmaSpirit96, pour ton collègue infirmier, c'est possible qu'il y ait des équivalences ou des allégements de formation, mais à vérifier au cas par cas avec les écoles. Souvent, l'expérience paramédicale est prise en compte. Le mieux, c'est de contacter directement les établissements qui proposent les formations en ostéopathie animale et de leur soumettre son dossier pour voir ce qu'ils proposent comme aménagements. Et oui, l'histoire des vaccins, c'est une bonne image pour les spécialisations par espèce !
Respiro90 :

Je suis pas complètement d'accord avec l'analogie des vaccins, Daredevil45. Un vaccin, c'est une action préventive ciblée. L'ostéo, même animalière, c'est quand même plus complexe qu'un simple "shot" adapté à l'espèce. On parle de manipulation, de diagnostic... Enfin, c'est mon avis.
DeepDive83 :

Un grand merci à tous pour ces informations. Je vais pouvoir explorer tout ça plus en détail. Chaque profession a ses spécificités, et c'est bien de le rappeler avec ces discussions, comme celle concernant la médecine. Cela me fait penser aux différentes écoles de pensées en psychanalyse, tiens...
Integer40 :

Ok, si je résume bien ce qui s'est dit jusqu'ici ✍️: * Dyster voulait des infos sur les études pour devenir ostéo pour animaux de compagnie (chiens, chats). * On a souligné l'importance de la spécialisation par espèce (chevaux vs animaux de compagnie). * Les maréchaux-ferrants ont une voie royale grâce à leur connaissance de l'anatomie. * Les formations RNCP sont souvent spécifiques à une espèce. * Inscription au RNA après le CNOV obligatoire pour exercer. * Pour les infirmiers, voir les équivalences avec les écoles. * Et enfin, petite discussion sur l'analogie vaccins/ostéo... 😅 C'est ça ? 👍
IsotopeCurieux15 :

Integer40, ta synthèse est bien pratique pour faire le point. Si je peux me permettre d'ajouter un grain de sel, il me semble important de souligner que, même si le métier d'ostéopathe animalier est en plein essor et présente de belles opportunités, comme le soulignent les données, il ne faut pas négliger l'aspect scientifique et rigoureux de la chose. C'est pas juste de la "manipulation" comme disait Respiro90, c'est une approche qui demande une compréhension pointue de l'anatomie, de la physiologie, et même de la biomécanique animale. Et là, je rejoins complètement Docteur Maboul24 sur l'importance d'avoir une formation solide et une certification reconnue. Le RNCP, c'est pas juste un label, c'est une garantie que la formation répond à des critères de qualité et qu'elle est adaptée au métier. D'ailleurs, les données mentionnent explicitement la nécessité de maîtriser des connaissances non seulement anatomiques, mais aussi comportementales, chimiques, physiques et biologiques. C'est pas rien ! Et puis, il faut pas oublier l'aspect réglementaire. L'examen du CNOV et l'inscription au RNA, c'est pas des formalités administratives inutiles, c'est ce qui permet d'exercer légalement et de protéger les animaux. Parce que, soyons clairs, un ostéopathe animalier non reconnu, c'est un peu comme un radiophysicien qui manipulerait des sources radioactives sans habilitation : c'est dangereux et illégal. Donc, oui, c'est un métier d'avenir, mais à condition d'y aller avec sérieux et rigueur scientifique. C'est pas juste un "métierpassion", c'est un métier de santé qui demande des compétences pointues et une formation adaptée. Et là, je pense que les futurs ostéopathes animaliers ont intérêt à bien se renseigner et à choisir leur formation avec soin. Parce que, comme on dit, "sciencesansconsciencen'estqueruinedel'âme"... et de la santé animale !
Daredevil45 :

Je trouve que tu insistes peut-être un peu trop sur l'aspect "sciencessansconscience" IsotopeCurieux15. Bien sûr qu'il faut une formation solide et respecter la réglementation, mais c'est pas non plus de la physique nucléaire ! Faut pas non plus décourager les vocations avec des comparaisons trop extrêmes. Il y a une part d'intuition et de feeling avec l'animal qui ne s'apprend pas forcément dans les bouquins.
Daredevil45 :

Je suis d'accord avec toi sur le fond, mais du coup, ça me fait me poser une question : quand tu parles de "feeling" avec l'animal, tu vois ça comment concrètement dans la pratique ? Est-ce que c'est une sorte d'empathie particulière qui se développe avec l'expérience, ou c'est plus lié à des signaux non verbaux qu'on apprend à décoder ? Parce que c'est un aspect assez subjectif, et j'imagine que c'est pas toujours facile à formaliser dans un cursus de formation.
Dyster :

En fait, ce que je voulais dire, c'est : comment on intègre ça dans une formation ? C'est une bonne question, vu que c'est assez subjectif... et indispensable, apparemment.
Robin des Bois 2.041 :

C'est vrai que c'est une question pertinente, Dyster. Comment on formalise l'intuition et le feeling dans une formation d'ostéo animalier ? C'est pas comme apprendre l'anatomie ou la biomécanique, où on a des données objectives et des protocoles établis. Peut-être que ça passe par des mises en situation pratiques, avec des animaux "cobayes" (bien sûr, dans le respect de leur bien-être) et des formateurs expérimentés qui partagent leurs propres observations et leur façon d'interpréter les signaux que leur envoient les animaux. Un peu comme un compagnonnage, en fait. Le formateur pourrait montrer comment il perçoit les tensions, les blocages, les réactions de l'animal, et expliquer comment il adapte sa pratique en fonction de ces éléments. Il y a p'têt aussi une part d'auto-apprentissage et de développement personnel dans tout ça. Apprendre à être plus attentif à son propre ressenti, à affiner ses perceptions, à se connecter à l'animal d'une manière plus profonde. On pourrait imaginer des exercices de méditation ou de pleine conscience pour développer cette capacité d'écoute et d'empathie. Dans les métiers du social, on a des formations sur l'écoute active et l'empathie, c'est jamais parfait mais ça aide. Je pense qu'il y a des trucs à prendre de ce côté-là. Après, faut pas non plus tomber dans le mysticisme ou l'ésotérisme. On reste dans un domaine scientifique, même si on prend en compte des aspects plus subjectifs. Faut garder un esprit critique et ne pas se laisser emporter par des interprétations fantaisistes. Mais je pense qu'il y a moyen de trouver un juste milieu entre la rigueur scientifique et la prise en compte de l'intuition et du feeling avec l'animal. C'est un défi, mais c'est aussi ce qui rend ce métier passionnant.
DeepDive83 :

Je suis d'accord sur le fond, mais je trouve que l'analogie avec les métiers du social est un peu tirée par les cheveux. On parle quand même de santé animale, pas d'accompagnement psychologique. Le "feeling", c'est important, mais ça doit rester un complément, pas le pilier central de la pratique.
Robin des Bois 2.041 :

DeepDive83, je suis pas sûr qu'on puisse totalement dissocier la santé physique et le bien-être psychologique, même chez les animaux. Enfin, c'est un débat sans fin... mais perso, je pense que le stress peut avoir un impact sur la posture et les tensions musculaires. C'est un peu comme chez nous, quoi. Pour revenir à la formation, si on intègre des bases de communication animale, ça peut aider à décoder les signaux de stress, non ?
Patch Adams :

L'idée de la communication animale, pourquoi pas... 🤔 Mais faut que ça reste encadré, sinon on part en vrille. 😅